Les carnivores domestiques présentent rarement des signes cliniques. Le chien peut, néanmoins, être un hôte intermédiaire accidentel et présenter une maladie invasive hépatique similaire à celle développée chez l’homme.
La méthode de diagnostic de référence repose sur la mise en évidence des parasites adultes au sein du contenu digestif (méthode de sédimentation). D’autres tests tels que la détection des copro-antigènes par Elisa et la recherche de l’ADN d’E. multilocularis dans les fèces par PCR sont envisageables. Ces manipulations sont potentiellement dangereuses si le matériel n’a pas été inactivé de manière appropriée (congélation à -80°C pendant 10 jours).
Un traitement par le praziquantel (Droncit® et nombreux produits génériques) à la dose de 5,0 mg/kg de poids per os sera efficace contre les infections par E. multilocularis. Dans les périodes endémiques, un traitement mensuel peut être requis.